Vos enfants ne sont pas vos enfants
Dans mon roman « La re-naissance de Macha », j’ai mis mes personnages en scène, comme je le fais presque toujours pour proposer les thèmes qui me tiennent à cœur.
J’y décris le pouvoir d’une mère sur son fils et les souffrances qu’elle lui occasionne en ne lui permettant pas de vivre sa propre vie.
Une façon d’illustrer le mal que nous pouvons faire à nos propres enfants si nous ne respectons pas cette règle de base que nous rappelle le poète libanais Khalil Gibran :
Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées, car ils ont leurs propres pensées.
Vous pouvez accueillir leurs corps mais non pas leurs âmes.
Vous pouvez vous évertuer à leur ressembler, mais ne tentez pas de les rendre semblables à vous.
Vous êtes les arcs par lesquels sont projetés vos enfants comme des flèches vivantes.
Lorsque nous accueillons un nouvel être dans notre foyer, il faut avoir conscience que c’est lui qui nous a choisi.
Il nous a choisis pour être ses parents.
Il a accepté cette jeunesse que nous allons lui offrir du mieux que nous pouvons.
Il se construira sur les bases que nous lui proposerons avec nos imperfections et nos erreurs.
C’est lui qui, devenu adulte, devra faire les expériences pour lesquelles il est venu, même s’il ne s’en souvient plus.
Il vivra des histoires d’amour avec des personnes qui seront sur son chemin, sans rien enlever de l’amour qu’il nous a donné et de la reconnaissance qu’il nous doit pour lui avoir offert un corps physique.
Il n’en reste pas moins qu’il ne nous appartient pas. Vous ne pouvez pas lui imposer vos choix.
